Admis à 26 ans au Rotary club Orléans Val-de-Loire, Jean-Philippe a eu la vocation de créer deux Rotaract clubs puis un Rotary club dans le district 1720, avant de s’installer dans la capitale où il a fondé le Rotary club Paris Haussmann.

Cet avocat, enseignant à l’université Paris-Sud, plaide pour la création d’une dizaine de clubs au cours de son année de gouverneur.

À ce jour, il totalise 117 filleuls, dont 37 pour le seul Rotary club Orléans Val-de-Loire. Sa recette ? « Parler du Rotary, en permanence ! Si vous voulez me rencontrer, devenez membre de mon club car vous aurez toutes les chances de m’y trouver ! »

Crédit photo: PM Achart

Le recrutement n’est pas un problème pour lui, estimant « que le Rotary est trop dans l’entre-soi et pas assez ouvert vers l’extérieur ». Il met en place une équipe de district résolument réformiste organisée suivant la division des pouvoirs chère à Montesquieu : exécutif, législatif et juridique. « Même si le gouverneur gouverne, au sens étymologique du terme, il est davantage considéré comme le leader d’une équipe. »

L’exécutif est bicéphale, confié à un executive officer en charge des 25 ADG et à un executive officer en charge du comité. Chaque ADG n’ayant que trois clubs à conseiller pourra approfondir sa mission, ce qui rapprochera chaque club du district. Un parlement du district dirigé par un ancien gouverneur et sept présidents de commissions suivant les sept axes de développement du Rotary et composé d’un délégué désigné par chacun des clubs qui réfléchit avec les clubs sur les propositions d’évolution du Rotary.

Le judiciaire, sous la responsabilité de la commission d’éthique, se charge des questions juridiques et statutaires. L’Esprit des lois inspire le nouveau gouverneur…

Source : RotaryMag Numéro 827